Détail de l'itinéraire
Description
Une bien curieuse situation géographique… qui s’explique par l’histoire.
Votre itinéraire
Étape 1 : Départ, zone de stationnement, piste gravée après le pont de l'autoroute
![LUGOSLocalisation PIR 001 - 002[6296]](https://cdt64.media.tourinsoft.eu/upload/LUGOSLocalisation-PIR-001---002-6296-.jpg?width=800)
Zone de stationnement et point de rassemblement, depuis Lugos prendre la direction de Belin-Béliet, traverser le pont de l'autoroute et tourner juste après à gauche. Empruntez la piste menant à l'église du Vieux Lugo, faire 300 m en longeant l'autoroute et garez vous sur la gauche, en face de la barrière de brande qui sera sur votre droite.
Étape 2 : L'exploitation du pin maritime
La forêt des Landes de Gascogne s’étend sur 1 million hectares dans le Sud-Ouest de la France. Composée à 90% de Pin Maritime.
C’est Napoléon III qui impose l’assainissement des sols dans les Landes, la loi du 19 juin 1857 transforme alors le paysage… C’est le début de la culture du pin maritime !
Le Pin Maritime a été planté sur le littoral aquitain au 19ème siècle pour plusieurs raisons : fixer les dunes, assainir le sol marécageux, fournir un arbre que la population environnante puisse exploiter. C’est une nouvelle économie de marché qui prend place : la forêt de production est en marche.
Le Pin Maritime est un bois résineux comme le sont l’épicéa, le douglas, le mélèze, le pin sylvestre ou le sapin.
Cet arbre supporte les sols pauvres mais a besoin de lumière, de chaleur et d’humidité, il a la réputation d’être résistant au gel jusqu’à -20°C. Très répandu dans les régions sablonneuses, il stabilise le sol.
Il peut atteindre les 40 mètres de hauteur (la maturité est cependant atteinte dès 30-35 mètres), sa cime est peu fournie et généralement large. Les branches de la partie basse tombent, même quand l’arbre pousse librement, ce qui tord alors le tronc.
L’exploitation est la première étape de transformation et de valorisation de la production.
La coupe rase d’une parcelle a pour but d’obtenir le maximum de bois d’œuvre possible.
L’exploitation du pin maritime n’intervient pas seulement lors de la coupe rase. Lors du cycle de production des coupes d’éclaircies ont lieu pour permettre au reste du peuplement de se développer.
Quels sont les objectifs :
– Sylvicole : Elle permet le renouvellement du peuplement (coupe de régénération et de reconstitution) et la croissance des futurs arbres (coupe d’éclaircies).
– Economique : Elle permet un apport financier pour le propriétaire ainsi qu’un approvisionnement pour la filière.
– Environnemental et social : Elle contribue au maintien de la biodiversité, à la protection des sols, mais aussi à l’accueil du public
Utilisations :
Le Pin Maritime est doté d’un bois de qualité utilisé dans de nombreux domaines.
– Bois déroulés : placages, panneaux contreplaqués pour la construction.
– Bois sciés : emballage, parquet, lambris, charpente, construction bois.
– Bois ronds de petit diamètre : bois de trituration (pâte à papier, panneaux de particules), bois énergie.
Étape 3 : La Pierre du Diable
Dernière commune parcourue par la boucle de randonnée, Lugos est traversé par les ruisseaux de la Forge et de Lugo. Les découvertes archéologiques faites à Lugos et au Vieux Lugo attestent une présence humaine à l’âge du fer. Un lieu insolite appelée La main du diable, se trouve dans la forêt. Pour fuir les lieux insalubres du Vieux Lugo, les paysans ont créé sur un plateau le village actuel.
Un lieu énigmatique : La Main du diable
Situé au lieu-dit le Bran, perdu dans la lande, le site de la Main du Diable (aussi appelé dans la littérature archéologique la Pierre du diable) est situé sur une butte (poujeau). Il correspond à un affleurement de gros blocs de grès ferrugineux couchés sur le sable et porteur de gravures énigmatiques que l’on assimile au dessin d’une main, en l’occurrence celle du Malin. Une légende rapporte que ce bloc aurait été abandonné en milieu de la lande girondine par le Diable lui-même, sur injonction divine, alors qu’il transportait le monolithe au pont de Dax, pour achever la construction de celui-ci. Cette légende se retrouve, avec des variantes, à propos de divers mégalithes du département des Landes…
Cette étrange pierre a excité la curiosité de nombreux érudits et savants qui se sont penchés sur ce site et l’ont interprété chacun à leur manière : pierre à légendes, pierre sacrificatoire ou pierre druidique, polissoir pour façonner des haches polies au néolithique…
Plusieurs explorations archéologiques ont été menées sur le site : au pied de la butte et dans un ruisselet attestent une présence humaine continue sur le site de l’âge du bronze au bas Moyen Âge. Sur le site même ont été trouvées des urnes non tournées du deuxième âge du fer et une cruche gallo-romaine. Ces objets ont été déposés au Musée d’histoire locale du Parc Lapios (aujourd’hui fermé). Le site de la Main du diable a été récemment bouleversé par les engins lors d’une coupe rase opérée par les sylviculteurs.
Étape 4 : La Leyre
La Leyre jouait alors un rôle important. Elle permettait la descente de bois en radeaux, et sans doute de charbon de bois et de résine en petits bateaux. Elle permettait aussi par halage la remontée du sel et du poisson. En hiver, lors de ses débordements, son franchissement présentait un obstacle important. Celui-ci se faisait alors uniquement en barque, ce qui freinait considérablement le transport des personnes et des marchandises.
Étape 5 : L'église du Vieux Lugo
L’ancienne église paroissiale de LUGOS, dédiée à Saint-Michel, est située sur l'ancien site du village. Celui-ci s'était établi au Haut Moyen-âge au croisement de deux anciens chemins passant par un gué sur la Leyre, qui coulait alors, très vraisemblablement, au pied de l'église. Le chemin principal allait de Bordeaux à Dax, puis en Espagne. Le second allait de La Teste de Buch à Bazas. Les maisons du village, sans doute relativement dispersées, se tenaient de part et d'autre du chemin d'accès actuel, sur un terre-plein hors des inondations hivernales.